Dans cet article, j’ai tenu à expliquer ce qu’est le grade de PhD (docteur), et ce qu’il représente aujourd’hui dans le monde académique et universitaire, en prenant suffisamment de distance pour élaborer un discours des plus objectifs sur la thèse et le doctorat.

Pour ce faire, je vous propose une analyse du parcours doctoral actuel, tout en m’appuyant sur divers auteurs et docteurs ayant écrit sur ce sujet.

Par la suite, dans une seconde partie, je tenterai de répondre à la question de savoir « Pourquoi faire une thèse ? » en vous présentant les raisons pouvant inciter ou, à l’inverse, décourager à s’engager dans un travail de thèse.

1/ Qu’est-ce que le PhD ?

Définition du PhD

Le Ph. D ou PhD vient du terme Philosophiæ doctor (ou doctor philosophiæ) signifiant littéralement « docteur en philosophie ».

philosophiae doctor

Dans le système universitaire anglo-saxon ou franco-canadien, il s’agit-là de l’intitulé le plus couramment utilisé, pour désigner un diplôme de doctorat.

Le terme philosophie est utilisé ici dans son acception antérieure au XXe siècle. En effet, jusqu’à cette période, ce mot désignait l’étude générale des connaissances, ne s’appliquant donc pas seulement à la philosophie mais à un ensemble de disciplines. C’est l’équivalent français du doctorat. Ex. PhD en Psychologie (équivalent au grade de docteur ou au diplôme de doctorat en Psychologie).

À noter que l’on voit souvent l’appellation de PhD student (ou PhD Candidate) qui signifient Doctorant. En effet, sur les profils des réseaux sociaux professionnels ainsi que dans les signatures des courriers électroniques des doctorants, l’on trouve régulièrement les termes de PhD student ou PhD candidate, en raison de l’internationalité de la recherche, permettant aux étudiants de faire connaître leur statut à leur réseau ou réseau potentiel non francophone.

Position meta et prise de distance sur le grade de PhD

Actuellement, le grade de docteur ou le diplôme de doctorat (PhD) représente le plus haut grade universitaire. L’on peut donc le considérer comme le niveau le plus haut, de la pyramide universitaire.

Pourtant, dans son ouvrage « PhD: an uncommon guide to research, writing & PhD life« , James Hayton indique qu’au lieu de considérer le doctorat (PhD) comme étant le sommet du système éducatif, il convient plutôt de la considérer comme le niveau le plus bas d’une carrière académique.

La raison est que, suite à l’obtention d’un doctorat, les étudiants souhaitant faire carrière au niveau académique (comme enseignants-chercheurs) s’engagent habituellement dans un postdoc (post doctorat).

Puis, tout au long de leur carrière, ils devront monter tour à tour les différents « échelons » du professorat universitaire, depuis le statut de Maître de Conférences, Maître de Conférences HDR, Professeur, Professeur de rang A… jusqu’à pouvoir enfin accéder à la direction d’un département ou d’une faculté (cf. image ci-dessous proposée par James Hayton).

pyramid of James Hayton

 

Il me faut citer cette phrase de Rishabh Jain pour qui : « The PhD is a path, not an end », que l’on peut traduire par « Le PhD est un chemin, pas une fin ».

En ce sens, le doctorat (PhD) ne devrait en aucun cas être considéré comme une fin en soi, mais comme un moyen de parvenir au projet que l’on s’est fixé préalablement et dont le grade de docteur n’est que le premier échelon.

Nous aurons l’occasion de revenir plus en détail sur les degrés que tout enseignant-chercheur doit monter, afin de faire carrière à l’université.

Le doctorat est un chemin, pas une fin

Toutefois, beaucoup de doctorants sont pressés de terminer et de soutenir leur thèse, qu’ils considèrent comme leur Graal. Pour eux, obtenir le grade de docteur est l’aboutissement de plusieurs années d’étude, et la fin d’un parcours encore considéré comme un parcours étudiant.

Dans son ouvrage intitulé Le doctorat : un rite de passage. Analyse du parcours doctoral et post-doctoral, Laetitia Gérard, Docteur en Sciences de l’Éducation, montre en quoi le doctorat constitue un processus long et une aventure semée d’embûches qui participent à une transformation identitaire et professionnelle de « soi ». Une évolution marquée notamment par l’obtention d’un nouveau statut, à l’issue de la soutenance.

Je vous invite à lire cet ouvrage très riche et bien documenté, et à visionner la vidéo d’un quart d’heure synthétisant ce dernier.

Le doctorat un rite de passage

2/ Pourquoi faire une thèse ?

Désir de reconnaissance, désir d’être important ?

John Dewey (cité par Dale Carnegie) disait à propos des désirs humains :

ce que veut l’homme par dessus tout c’est d’être important… Cette aspiration, c’est ce que Freud appelle le désir d’être reconnu. C’est ce que John Dewey appelle le désir d’être important.

Compte tenu de la présence de ce désir, il importe, lorsqu’on se lance dans un travail de thèse, de déterminer quel est l’objectif véritablement poursuivi.

Cherche-t-on à devenir « quelqu’un » ? À être reconnu ?

être important

Pourquoi faire une thèse ou vouloir devenir docteur dans la discipline qui nous intéresse ?

Savoir répondre à cette question du « Pourquoi » est un élément de premier plan dans le développement personnel et professionnel.

D’ailleurs, tous les coachs actuels prônent l’absolue nécessité de réfléchir et de répondre à la question « Pourquoi faisons-nous ceci ou cela ? »

Selon ces mêmes coachs, il faudrait que les différents domaines de notre vie (personnelle et professionnelle) soient soumis à la question d’un grand « Pourquoi ? », considéré comme le moteur principal de nos actions et de nos décisions.

 

Cependant, il n’y a rien de nouveau à cela… En effet, Nietzsche affirmait déjà à son époque : « celui qui a un pourquoi qui lui tient lieu de but, de finalité, peut vivre avec n’importe quel comment« .

Nous allons voir à présent de quelle manière nous pourrions comprendre quelles sont nos raisons de faire, ou de ne pas faire, un PhD.

Pour ce faire, il importe de prendre en considération, le fait qu’il existe de bonnes et de mauvaises raisons de faire une thèse.

Les bonnes raisons de faire une thèse

1/ Faire une thèse par passion

passion

La passion que l’on éprouve pour un sujet ou un domaine de recherche qui vous tient à cœur, qui occupe vos pensées et pour lequel vous avez envie d’approfondir vos connaissances, constitue une excellente raison de mener un travail de thèse.

Cela peut être un moteur qui vous permettra de consacrer au moins 3 années de votre existence, à l’étude du sujet en question.

2/ Faire une thèse par goût d’apprendre

goût d'apprendre

L’on dit souvent qu’un doctorat est une « formation à la recherche, par la recherche ». En effet, le doctorat permet l’acquisition de savoirs, de savoir-faire et d’un savoir-être (soft skills).

Tout au long de l’élaboration puis de la rédaction de sa thèse, les apprentissages que suit le doctorant sont nombreux, avec la possibilité (suivant les sections universitaires en questions) de suivre des formations que l’on souhaite et qui sont proposées par les écoles doctorales et des partenaires.

En cela, mener un doctorat est un moyen de construire son parcours d’apprentissage puisque c’est généralement le doctorant qui choisit les formations qu’il désire suivre et les compétences qu’il souhaite acquérir. D’ailleurs, les fameuses soft skills s’acquièrent par l’expérience tout au long de la thèse et méritent d’être valorisées par la suite.

3/ Faire une thèse par goût pour la recherche

j'aime la recherche

Le goût pour la recherche pourrait être rapproché du goût d’apprendre et/ou de vouloir enseigner par la suite. Toutefois, l’on peut tout simplement vouloir apporter sa pierre à l’édifice de la connaissance scientifique, sans forcément vouloir devenir enseignant-chercheur par la suite.

Ce peut être le cas de cliniciens qui, après leur thèse, allient la pratique clinique à des activités de recherche, qu’elles soient associées ou pas (ex. chercheur indépendant).

4/ Faire une thèse en ayant un vrai projet professionnel en amont

projet professionnel après la thèse

Le fait d’avoir un projet professionnel précis nécessitant d’obtenir le grade de docteur est aussi un excellent moteur.

Pour approfondir cette question, je prendrais mon propre exemple. Mon projet professionnel est de proposer, à l’issue de mon doctorat, mon expertise à travers une activité de Formateur/Consultant et d’ingénierie, portant sur les changements à mettre en place au sein des EHPAD français.

Dans mon cas précis, obtenir un doctorat m’est nécessaire pour accéder à un degré d’expertise optimal, mais aussi pour légitimer le fruit de mes recherches.

Si vous n’avez pas de projet professionnel précis, il est possible d’en élaborer un pendant ou à la fin de son doctorat. Néanmoins, le plus tôt sera le mieux.

N’hésitez pas à faire un point sur vos compétences et à rejoindre le MOOC Doctorat et Poursuite de Carrière qui a lieu chaque année et qui est d’une grande aide.

5/ Faire une thèse pour devenir enseignant-chercheur

enseignant-chercheur

Pour les étudiants souhaitant faire carrière au sein de l’université en tant qu’enseignant-chercheur, le doctorat est indispensable.

À l’issue de votre doctorat, vous pourrez solliciter un poste de maitre de conférences à l’université, après la qualification CNU. Toutefois, il faut être conscient de la difficulté d’accès à ce type de poste, compte tenu du faible nombre de postes à pourvoir et du très grand nombre de candidatures annuelles.

En ce sens, il est nécessaire d’avoir à son actif un très bon dossier académique, mais aussi une bonne et solide expérience d’enseignement, ainsi qu’un certain nombre de publications dans des revues dites « qualifiantes ».

Raison pour laquelle le choix de réaliser une thèse par articles, par publications, peut s’avérer être une bonne stratégie pour étoffer son dossier académique avec un certain nombre de publications préalables.

6/ etc.

Les mauvaises raisons de faire une thèse

1/ Faire une thèse par désir de reconnaissance, narcissisme, prestige

prestige

Un certain nombre d’étudiants s’engagent dans un travail de thèse tout simplement pour obtenir le titre de docteur, par pur désir de prestige. Cela n’a pas vraiment de sens, mais il est certain que la soif de reconnaissance est un désir primordial, présent chez tous les êtres humains.

2/ Faire une thèse parce que vous êtes un(e) très bon(ne) étudiant(e)

bonne étudiante

Le fait d’avoir été un élève brillant, à l’école, au lycée et au cours de vos études, peut donner l’impression qu’obtenir le grade de docteur doit aller de soi et constituer une suite logique.

De même, certains étudiants se retrouvent-ils poussés par leur famille ou par leurs professeurs à ne pas s’arrêter au Master II, et à s’engager dans une thèse. Ce qu’ils font pour ne pas décevoir leur entourage, et répondre à leurs attentes.

Ceci est un phénomène très justement décrit par Lacan qui explique que « tout désir est désir de l’Autre ». Cependant, il arrivera forcément un moment où un point de rupture apparaîtra entre vos désirs et ceux de votre entourage. Raison pour laquelle, comme précédemment indiqué, il importe de vous poser la question : « Pourquoi ? »

3/ Faire une thèse par peur d’affronter la réalité d’un marché du travail en crise

peur du marché du travail

Le monde du travail actuel est tel qu’il a de quoi effrayer les plus coriaces qui préfèreront trouver refuge dans la filière doctorale, afin d’éviter d’affronter la réalité d’un marché du travail en crise.

En effet, chaque année, un certain nombre d’étudiants ne sachant pas quoi faire après le Master et par peur d’être confrontés au marché du travail, décident de s’inscrire en doctorat de manière à rester dans leur université où ils ont leurs habitudes et leurs repères, tel un cadre quasi familial contraignant mais protecteur. C’est en général un mauvais choix car la motivation intrinsèque étant insuffisante, il paraît difficile de faire illusion longtemps.

En outre, en dehors des disciplines où l’obtention d’un doctorat est obligatoire (comme en médecine) il ne faut surtout pas oublier que le fait de posséder un doctorat n’ouvre en rien les portes de l’emploi – le fait d’être surqualifié étant souvent mal vu par les employeurs.

En cela, il faut également très bien se renseigner et parler avec des professionnels du secteur d’emploi dans lequel vous souhaitez vous engager.

4/ Faire une thèse pour devenir riche et gagner plus d’argent

devenir riche

Vous voulez devenir riche et gagner beaucoup d’argent ? Ce serait une grave erreur de croire que posséder un doctorat vous permettra d’atteindre ce but.

Si vous souhaitez devenir riche, privilégiez les métiers de l’entrepreneuriat (ou investissez dans l’immobilier si vous le pouvez) ; vous aurez plus de chance de faire fortune ou du moins, de gagner plus d’argent.

Mais que ce soit dans le domaine des sciences (physique, mathématique) et plus encore, dans celui des sciences humaines, les diplômes ne sont quasiment jamais un tremplin à l’emploi, et au-delà, à l’argent.

En revanche, il faut savoir que l’entrepreneuriat peut être une piste d’insertion très intéressante après l’obtention de son doctorat. D’ailleurs, les écoles doctorales de certaines disciplines universitaires l’ont bien compris et proposent depuis peu, de nombreuses formations à l’entrepreneuriat pour les doctorants.

5/ Les autres facteurs pouvant entraver le travail de thèse

Un motif pour lequel un étudiant peut hésiter à se lancer dans une thèse est la peur, le doute et la crainte de ne pas réussir un projet aussi ambitieux. En ce sens, j’ai déjà rédigé un article sur ce sujet.

Les autres raisons pouvant inciter un étudiant à ne pas se lancer dans un travail de thèse, tiennent surtout dans le fait que la période au cours de laquelle ils vont mener leur thèse, correspond aussi à celle des grands changements dans la vie personnelle.

Mariage, naissance d’un enfant, nécessité de travailler à temps plein constituent autant d’obstacles à la réalisation d’un doctorat.

En cela, et comme indiqué plusieurs fois, le plus important est de savoir : ce que l’on veut, pourquoi on le veut, et à quel point on le veut.

POUR CONCLURE SUR LE PHD, LA THÈSE ET LE DOCTORAT…

Je dirais qu’il appartient à chacun et à chacune de peser le pour et le contre et de déterminer si le fait de s’engager, pour au moins 3 ans, dans un doctorat, constitue ou non une bonne idée.

Chaque personne est différente et possède des ressources, des motivations et des buts qui lui sont propres. Toutefois, dans un environnement incertain comme le nôtre aujourd’hui, lorsque l’on décide de s’engager, il convient surtout de tout faire pour que ce choix soit le bon, comme le suggère Philippe Gabilliet, Professeur à l’ESCP Europe. Selon cet auteur, la justesse d’un choix de vie se constitue le plus souvent après que l’on ait fait ce choix.

En cela, lorsque l’on se demande « Pourquoi faire un PhD ? », l’on peut se comparer à l’enfant demandant « Pourquoi le ciel est bleu ? » ou « À quoi ça sert l’amour ? », « Pourquoi ceci ? », « Pourquoi cela ? »

En effet, s’engager dans une thèse, c’est chercher à trouver une explication non seulement à un sujet précis, mais aussi à d’autres questions adjacentes touchant l’individu lui-même car, dans un travail de thèse, en utilisant des outils de recherche adaptés, l’on tente toujours de répondre à des questions touchant notre humanité. Et cela, quel que soit le domaine de recherche dont il est question.

Pour toutes ces raisons, il importe pour le doctorant et le doctorant potentiel, de pouvoir prendre le temps et le recul nécessaire pour répondre à ces questions et d’être au clair quant à ses motivations réelles.

N’hésitez pas à partager et à liker cet article si vous l’avez trouvé intéressant et/ou si vous pensez qu’il peut être utile à d’autres personnes.

Je vous dis à très bientôt,

Christophe COUSI







11 Comments

  1. YAO Kouassi Reply

    Je vous remercie pour le bonus qui m’a bien plu. je le partagerai avec certains amis. Je compte vous rejoindre bientôt sur les réseaux sociaux indiqués. Toutefois le parcours est encore très long pour vous rejoindre. En effet l’idée de me relancer dans une thèse est récente. J’ai au moins une formation importante et préliminaire à effectuer avant. Je ne suis qu’au stade de mobilisation des ressources financières à cet effet. En attendant je lis les conseils pour bien réussir cette thèse car elle répond pour moi à un projet professionnel.

    • Christophe Cousi Reply

      Merci pour ce retour. J’espère que vous pourrez réaliser ce projet de thèse qui vous tient à cœur et je vous souhaite le meilleur à venir. Tenez-nous au courant !

      • Charles Koung Reply

        Merci bien pour cet article plein d’enseignements.
        Je souhaite cependant apporter un autre argument par rapport aux mauvaises raisons de faire une thèse :

        Faire une thèse par imitation.
        Mes camarades de l’école primaire ou du lycée l’ont faite, alors pourquoi pas moi ?

        En même temps j’apporte une nuance.
        Le fait de faire une thèse par motivation extrinsèque provenant des parents ou enseignants n’est pas mauvais en soi.

        Celà peut plutôt créer encore plus de volonté si ça se joint à vos propres ambitions.

        Quel bonheur de se sentir aussi estimé par ses parents et enseignants !

        Ce serait mauvais si ça ne coïncide pas avec vos propres projets.

        Merci bien 🙏

        • Christophe Cousi Reply

          Merci pour votre commentaire Charles. Bonne continuation.

  2. Balthazard Bernard Louis Reply

    Vif merci, pour votre article aux conseils avisés. Probablement reviendrais-je vers vous. Docteur en Droit, je tente d’expliquer la situation d’un post-doct, par mon témoignage. Un retour d’expérience et libres propos d’un juriste sur les banalités du mal corporatiste. Autrement dit, pour des raisons diverses et variées comment le »systeme » entrave , s’inspirant de Lacan, le projet professionnel d’un impétrant… si toutefois le sujet vs intéresse, je reste à votre disposition. À vous lire. Cordialement.

    • Christophe Cousi Reply

      Bonsoir, merci pour votre commentaire. Votre sujet est très intéressant. Je me suis détourné il y a quelques années de la perspective lacanienne à laquelle j’ai été formé pendant 3 ans. Il est clair que vous devez bien vous caler sur une perspective théorique donc pourquoi pas la psychanalyse lacanienne. Vous auriez pu aussi emprunter une perspective plus psychosociale, mais il faut bien faire un choix, se positionner. Je suis certain que vous mènerez à bien votre projet. Très bonne continuation à vous. Au plaisir.

      • Bravo! C’est un article qui renseigne sur la responsabilité de celui qui veut faire doctorat. C’est le libre arbitre. S’engager ou ne pas s’engager, on a le choix. Toutefois, il est préférable de s’engager dans la mesure où la méthodologie qui est censée être une règle de vie est toujours présente dans les activités journalières de l’engageant. Comme ça semble passionnant de refléchir de si haut.

  3. Antoine Rastoin Reply

    En lisant un livre sur les Valois écrit par Mr Jacques bonnet, j’ai commencé par son préambule où il explique ce que représente ce livre et comment il en est venu à l’écrire. Ce faisant, le terme de PhD apparaît. Ce n’est pas la première fois que je rencontre ce terme, mais c’est la première fois que je m’intéresse à ce qu’il recouvre. Votre article assez synthétique m’a intéressé car il pose la question pourquoi. Cette question a été assez absente de ma démarche personnelle et pourtant comme vous le soulignez elle est essentielle pour choisir un chemin. Vous parlez également d’enthousiasme comme un des facteurs justifiant ce choix. Et l’enthousiasme, comment le sent on ? Est ce une idée où est il inscrit dans votre corps dans vos émotions, est -ce quelque chose qui vous appartient ?
    La capacité à sentir,au sens de sensation physique me paraît un préalable essentiel au choix. Ce préalable peut concerner le choix d’une orientation d’études, de carrière, ou tout autre choix aussi petit et insignifiant qu’il vous paraisse. Personnellement, j’apprends après ma vie professionnelle a me connecter à mon senti. Votre propre corps et votre capacité à vous y relier pourra vous aider à trouver vos réponses et à tracer ainsi votre chemin. Merci pour cet article qui m’aide à formaliser ma pensée. Cordialement.

    • Christophe Cousi Reply

      Bonjour Antoine, merci pour votre commentaire et le lien que vous faites avec le ressenti que l’on peut ou que l’on doit avoir lorsqu’on s’engage dans un doctorat, votre approche est intéressante. Je n’avais jamais envisagé le PhD sous cet angle mais j’adhère au fait que le choix de s’y engager et d’y persister peut être de l’ordre du « ressenti » sachant que les choix ne sont pas forcément rationnel et que l’on dit souvent/ou que l’on s’entend dire « Fais comme tu le sens ». Bonne continuation à vous et encore merci pour votre commentaire enrichissant.

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